UNIS PAR UNE LANGUE, PARTAGE DU VRAI

Publié le 07/08/2016 à 13:47 par unionfrancophone Tags : amour france union francophone société monde
UNIS PAR UNE LANGUE, PARTAGE DU VRAI

 

 

UNIS PAR UNE LANGUE, PARTAGE DU VRAI

 

 

 

Il y a une puissance qui va bien au-delà des seuls intérêts économiques, c'est la puissance culturelle.

 

Cette puissance culturelle est la plus importante, car c'est elle qui garantit à la société son épanouissement et sa prospérité. Sans elle, tout effort de progrès est vain.

 

Or, cette puissance culturelle s'incarne d'abord par une langue.

 

Le français est une langue qui doit admettre le métissage culturel dans une optique de partages sans chantage, de rencontres en confiance de peuples différents. Ces différents peuples doivent être réunis par une  société défendant des valeurs universelles comme la non-violence, la liberté, l'équité,  l'écologie, la laïcité, bases philosophiques et constitutionnelles de l'Union Francophone.

 

Cette Union Francophone, dans le sens de francophonie, existe déjà sans fédération politique. Mais rendre possible cette fédération politique, c'est permettre à la langue française d'être un vecteur de lien fondamental. Fonder une union politique basée sur la langue française n'est pas une utopie déplacée, mais le couronnement d'une logique basée sur l'amour de la culture, des cultures, d'une humanité qui croit en sa capacité à réussir, à compatir, à défendre la Justice.

 

Non seulement les peuples ayant le français comme langue de communication ont besoin d'une Union Francophone, mais aussi le monde entier, monde ravagé par la violence, la corruption, la misère et l'obscurantisme. L'Union Francophone doit montrer l'exemple à tous : guider sans s'oublier, sans pervertir, servir inlassablement de nobles principes universels.

 

Le français doit rester la langue des Lumières (de France et d'ailleurs) pour poursuivre un avenir où les héritages de la paix ont pleinement leur place.

 

C'est pour cela que l'Union Francophone se battra pour que nous soyons unis par une langue, ce vrai partage.

 

 

Dino Castelbou

 

 

 

 

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DEVISE DE L'UNION FRANCOPHONE

Publié le 11/08/2016 à 13:27 par unionfrancophone Tags : roman union francophone
DEVISE DE L'UNION FRANCOPHONE

 

 

 

 

DEVISE DE L'UNION FRANCOPHONE

 

 

 

La devise de l'Union francophone est : « Liberté, Non-violence, Défense ».

 

C'est le principe général de sa Constitution, car le credo de l'Union Francophone est de garantir la Liberté de tous, pour que chacun puisse bénéficier d'un environnement non-violent (gage d'épanouissement individuel et collectif, de libres possibilités de choix et de prises de responsabilité) ; on ne peut tendre vers la Liberté sans la défense de la Non-violence, ou incarner la Non-violence sans défendre la Liberté.

 

Si la « Non-violence » n'est plus Défense de la Liberté, elle cesse d'être Non-violence (et devient manipulation) ; et si la « Liberté » n'est plus Défense de la Non-violence, elle cesse d'être Liberté (et devient tyrannie, abus). Aucune Liberté ne peut naître en s'enracinant dans le désordre, c'est-à-dire la violence ou la lâcheté. L'Ordre est donc la Liberté qui organise l'harmonie collective et respecte l'individualité de chacun, ses désirs, tant que cette individualité ne se révèle pas un danger pour autrui, dangerosité confirmée par les seuls actes ou preuves.

 

L'Union Francophone ne peut tolérer la promotion de la violence ou de la soumission : son but, premier et dernier, est d'abord la Liberté de tous ; si la Liberté est en danger, la Non-violence consiste à défendre ceux qui sont opprimés ; si la Non-violence est en danger, la Liberté consiste à défendre ceux qui sont violentés, sur son territoire ou au-delà.

 

L'Union Francophone doit défendre autant la Liberté que la Non-violence, car laisser prospérer la violence, c'est promouvoir l'oppression, et nier la Liberté, c'est tuer l'Humanité.

 

Dino Castelbou

 

 

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LA PEINE DE MORT EST CONTRAIRE A LA JUSTICE

Publié le 12/08/2016 à 13:23 par unionfrancophone Tags : mort société vie histoire
LA PEINE DE MORT EST CONTRAIRE A LA JUSTICE

 

 

LA PEINE DE MORT EST CONTRAIRE A LA JUSTICE

 

 

La peine de mort est le premier allié des tyrannies. Les despotismes utilisent la peine de mort pour soumettre par la peur des hommes qui pensent autrement.

 

Dans l'Histoire, la peine de mort a assassiné bien des innocents. Un mauvais jugement est toujours possible. C'est une peine définitive qui va à l'encontre de la prudence en ce qui concerne la Justice. 

 

Ne serait-ce que pour ces raisons, la peine de mort doit être rejetée absolument.

 

Mais même le plus ignoble criminel ne mérite pas la peine de mort. Pourquoi ? Car la peine de mort est conçue comme une vengeance. Un tel a tué, ainsi doit-il être aussi tué. Mais cette logique n'amène aucune Justice. La Justice n'est pas la vengeance, mais le respect du Droit, la possibilité de rendre inoffensif le plus dangereux des hommes.

 

Ce n'est pas la mise à mort d'un criminel qui ramènera à la vie des innocents tués. La Justice, c'est permettre au criminel de se regarder en face le restant de sa vie, jusqu'au jour où il aura compris que ce qu'il a commis est irréparable, pour lui permettre de se couvrir de honte. Cette culpabilité doit être vécue et permettre à cet individu de se repentir et de se réformer.

 

La Justice n'est pas une punition acharnée, mais une leçon pour vivre toujours selon les lois respectueuses des désirs d'autrui, d'une société sûre, c'est-à-dire non-violente.

 

 

Dino Castelbou

 

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LA DEMOCRATIE DIRECTE RESPONSABILISE L'ETAT ET LE PEUPLE

Publié le 14/08/2016 à 12:40 par unionfrancophone
LA DEMOCRATIE DIRECTE RESPONSABILISE L'ETAT ET LE PEUPLE

 

 

LA DEMOCRATIE DIRECTE RESPONSABILISE

L'ETAT ET LE PEUPLE

 

 

La démocratie directe n'est pas une source de désordre politique. Au contraire, elle permet à l'Etat, au gouvernement élu, de se responsabiliser en demandant au peuple d'approuver ou non telle ou telle loi, telle ou telle mesure. Elle permet un débat public qui ne tient pas en otage la population jusqu'à une prochaine élection,  permet de voir en face les problèmes de l'heure, de réagir au mieux.

 

L'absence de démocratie directe favorise le ressentiment, la frustration et les fanatismes, car le peuple ne se reconnaît plus dans l'Etat.

 

Elire un représentant ne doit pas signifier que les électeurs doivent ensuite se taire sur les prises de position de leur gouvernement. Non seulement le peuple a le droit de manifester, mais doit être avant tout le socle du Droit : le peuple doit élire ses représentants, mais aussi approuver leur politique par le vote. Au gouvernement d'avoir la prudence d'agir, de préparer correctement ses mesures, car le référendum démontrera si cela est justifié.

 

La démocratie directe responsabilise le peuple, car l'oblige à réfléchir, à s'affirmer, à échanger, à communiquer pour éviter de mal choisir son vote. C'est une saine expérience, une expérience qui permet au gouvernement élu de ne pas perdre de vue son peuple et qui pousse l'Etat à instruire sa population de façon à ce que la paix civile et l'épanouissement commun puissent être une réalité palpable.

 

La démocratie directe est le gouvernement d'une Humanité sage et le mérite des Etats qui n'ont pas peur d'affronter le verdict du peuple qu'ils sont censés servir.

 

 

Dino Castelbou

 

 

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L'ENFANT CLANDESTIN

Publié le 05/11/2016 à 18:38 par unionfrancophone Tags : mort mer enfant dessin centerblog
L'ENFANT CLANDESTIN

 (Dessin de Dino Castelbou)

 

 

 

 

 

L'ENFANT CLANDESTIN

 

 

 

L'enfant clandestin,

Entouré par sa mère et son père

Qui ont fui la pauvreté carnivore,

Croit-il que ses parents sont illégaux

Comme l'affirment les dominateurs démocratisant les peurs,

Les dominateurs qui font de la politique sur des noyés,

Sur des migrants sacrifiés pour un Moloch

De politesse haineuse et de raisons sans pitié,

L'enfant clandestin croit-il

Qu'il ne mérite pas mieux qu'un pays désolé ?

 

L'enfant clandestin

Est mort dans la mer – oublié

Pour le confort du confort nanti

Jalousement gardé

Par des obstacles qui font des frontières débiles

La seule générosité possible.

 

 

 5 novembre 2016

Dino Castelbou

 

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Chanson de l'Icône noire : http://dinocastelbou.centerblog.net/435-chanson-de-icone-noire

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LA VRAIE DEMOCRATIE POUR L'UNION FRANCOPHONE

LA VRAIE DEMOCRATIE POUR L'UNION FRANCOPHONE

 

 

 

LA VRAIE DÉMOCRATIE POUR L'UNION FRANCOPHONE,

MORALE DE L'HISTOIRE,

D'APRÈS LA GUERRE DE SÉCESSION

AUX ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE


Philadelphie, 4 juillet 1776 :


Le Congrès continental adopte la Déclaration d'Indépendance rédigée par Thomas Jefferson. Sur les Treize colonies, seule New York s'est abstenue.

 

La résistance de la Caroline du Sud ne cessa que lorsque le Congrès accepta de rayer une clause « réprouvant l'esclavage des populations africaines. »


Philadelphie, 17 septembre 1787 :


Les États-Unis d'Amérique ont une Constitution. Trente-neuf délégués représentant douze des treize États ont signé ce document inspiré des expériences de la Grèce antique, des théories de l'Anglais Locke et du Français Montesquieu.

 

George Washington, opposé à l'esclavage (considérant cette pratique comme un « commerce cruel contraire aux lois de la Nature »), a présidé toute la Convention.


Les sudistes ont fait prévaloir leur position sur l'esclavage. Au grand dam de plusieurs délégués qui ont jugé cette pratique abominable, la Convention a repoussé sa mise hors la loi jusqu'en 1808.


George Mason, député de Virginie, se sépara de ses collègues sudistes en affirmant que l'esclavage dépréciait le travail et que « tout possesseur d'esclaves est un tyran minable. »


Alton (Illinois), 7 novembre 1837 :


Elijah Parish Lovejoy est lynché par la foule, parce qu'il refusait de faire cesser la parution de son journal prônant l'abolition de l'esclavage, le St Louis Observer ; son journal dénonçait toutes les pratiques esclavagistes et défendait ceux qui en étaient victimes. Son imprimerie fut de nombreuses fois vandalisée, sa presse par deux fois jetée par une foule furieuse, foule qui a finit par le mettre à mort afin que son journal disparaisse définitivement.

 

Les propriétaires d'esclaves ne représentent qu'un quart de la population, le reste étant constitué d'esclaves et de « Blancs », pauvres, dont certains s'insurgent contre le pouvoir politique que monopolisent les « planteurs », c'est-à-dire les grands propriétaires terriens américains.


Washington D.C., 6 novembre 1860 :


Abraham Lincoln, candidat républicain – farouchement antiesclavagiste, est élu président des États-Unis d'Amérique. Dès le 20 décembre, les élus de la Caroline du Sud (État cotonnier par excellence) votent la « sécession ». Onze autres États « sudistes » vont rejoindre la Caroline du Sud. La guerre civile commence le 14 avril 1860, avec la reddition de la garnison fédérale du fort Sumter bombardé par les sudistes confédérés. Lincoln décrète l'état d'insurrection le lendemain.


Washington D.C., 1er janvier 1863 :


Lincoln proclame l'affranchissement des esclaves. 


En 1865 :


On estime le nombre de tués à 360.000, pour le Nord, et 260.000, pour le Sud, pendant la guerre de sécession. Abraham Lincoln est assassiné le 15 avril 1865.


Vers 1866 :


Le Ku Klux Klan, groupuscule violent et haineux, refusant aux « Noirs » tout Droit, fait son apparition. Selon l'historien Robert Paxton, le Ku Klux Klan américain annonce les « fascismes » que connaîtront plus tard des Européens (le Nazisme, en particulier).


Mississippi, 1er octobre 1962 :


Les troupes fédérales sont obligées de pénétrer dans la campus de l'université du Mississippi, pour imposer l'intégration. La veille, une foule avait manifesté et jeté des bris de verre pour empêcher l'inscription du premier étudiant « noir » dans cette université. Le gouverneur du Mississippi avait juré qu'il préférait aller en prison que laisser le champ libre à l'intégration. Le président Kennedy, et son frère Robert, dirigeaient les opérations depuis la Maison Blanche, les Kennedy ayant parlementé avec le gouverneur du Mississippi pour une solution pacifique auparavant, mais en vain.


Memphis, Tennessee, 4 avril 1968 :


Martin Luther King, militant non-violent pour les Droit civiques, est assassiné.


MORALE DE L'HISTOIRE :

 

Quand il y a une plaie, on fait en sorte que cette plaie disparaisse au plus vite : on ne laisse pas la gangrène de l'oppression s'installer ; la tyrannie n'a pas le droit de demander : « Je souhaite encore quelques délais ! », car la tyrannie n'aime pas se remettre en question, répondre à son propre jugement. Pourquoi la tolérer ? On n'a pas à tolérer la violence, la souffrance imposée.

 

Nul peuple n'a jamais réalisé un génocide par référendum.

 

Si un Adolf Hitler avait fait référendum en Allemagne, dans ce style : « Volk d'Allemagne, veux-tu l'extermination complète des Juifs, etc. ? », les Allemands auraient voté, en majorité : « NON », même sous une propagande féroce (le référendum conduit au peuple à se voir en face ; s'il est ignoble, il se verra reflété en « Méduse », et s'éteindra de lui-même). Mais ce n'est pas ce qui s'est passé ; Hitler, avec son parti politique élu, s'est vu soutenu par une clique de gras et petits bourgeois, belliqueux ou non, et, par la mise en place de son Klan nationaliste et haineux, a permis d'entraîner un génocide industriel, programmé en secret, mais annoncé inlassablement par des séductions électoralistes voulant une justice idéale, toujours démagogues, souvent minables, mais hélas relayées par un quatrième pouvoir rendu déresponsabilisé, ou instrumentalisé, pour paralyser la Conscience collective : ce quatrième pouvoir, c'est le pouvoir médiatique (qui est un pouvoir aussi influent que le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire).

 

L'oppression légalisée n'est pas le fruit d'une volonté générale, mais d'une clique, d'un « Klan » qui se veut « populaire ». Toute loi, non approuvée par le peuple entier, n'est pas démocratique : c'est de la « Démon-Cratie », au service de la bourgeoisie, ce Klan qui fait croire que l'on est « libre » et « utile » en servant la « civilisation » du Goudron et Laideurs, de l'accumulation des Zéros en Banques.

 

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La démocratie institutionnelle est un mirage. S'il y a démocratie salvatrice, elle ne peut être qu'un perpétuel élan spontané ; on ne l'organise pas d' « en haut » (manipulations bureaucratiques !), mais pousse d' « en bas » (organisations à échelle humaine) : un arbre ne s'enracine et ne s'élève qu'ainsi.

 

On remarquera qu'aucune des « démocraties » coloniales, France et Grande-Bretagne en premier lieu, n'ont jamais eu la décence de voir les « indigènes » comme pouvant faire partie du « pouvoir du peuple », de la démocratie.

 

Il faut dire que l'histoire de la colonisation occidentale, c'est d'abord l'histoire de l'esclavage négrier. Et j'ose prétendre que les fortunes amassées par les esclavagistes ne se sont pas évaporées sur la lune ou la recherche aérospatiale (quoique !), mais ont été investies en une série de « fondation », d' « organisation » et d' « ententes cordiales » entre « Cagoulés » décisionnaires, aussi nuls soient-ils. Je ne crois pas en un quelconque protocole machiavélique, secret et omniprésent dans le monde du pouvoir temporel. Car il suffit d'être un simple rouage – et s'aimer en tant que tel – d'une machine infernale, pour être un parfait démon : Satan n'a rien d'un Mal incompréhensible, plus intelligent et organisé que les bonhommes quelconques : les plus Malins sont toujours les plus idiots, les niais les plus communs. Les S.S. les plus accomplis dans la cruauté froide, n'étaient que des petits-bourgeois haineux, sans envergure aucune. Une nation de médiocres qui prospèrent, bornée dans une jalousie faite fanatisme du juste milieu, produit des charniers en masse, des Shoahs.

 

L'Esclavagiste a envahit le monde grâce à une bourgeoisie impérialiste composée d'ignares correctement diplômés, ou de « braves » techniciens obéissant au plus riche – celui offrant l'emploi –, afin d'être serviteur de leur propre avarice ; cette bourgeoisie corrompt au maximum et s'approprie au maximum, détruisant les cultures, les peuples, la Nature, notre Mère commune.

AYANT FUI SON PAYS

Publié le 04/12/2016 à 17:05 par unionfrancophone Tags : roman moi peinture voyage richesse
AYANT FUI SON PAYS

(peinture de Dino Castelbou)

 

 

 

AYANT FUI SON PAYS

 

 

 

 

Quand votre pays devient souffrance, 

 

Les collines – blessures,

Les vallées – tristesses,

Les rivières – larmes,

 

Il est temps de partir loin,

Même si votre pays vous retient,

Même si les autres lieux vous refusent,

 

Être migrant clandestin

 

Pour un dur voyage nommé « espérance »

Vers un inconnu que l'on appelle « bonheur »,

 

Un inconnu de bien-être qui accueille

En demandant :

 

« Toi qui viens à moi

Avec pour seule richesse – tes souvenirs,

Que regrettes-tu maintenant que tu es avec moi ? »

 

 

 

 

 Dino Castelbou

 

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L'ENFANT NOYE (l'enfant noyé)

Publié le 01/12/2018 à 20:05 par unionfrancophone
L'ENFANT NOYE (l'enfant noyé)

 

 

L'ENFANT NOYÉ

 

 

Enfant noyé dans la mer, enfant des damnés,

Tu n'es pas l'enfant d'une bonne immigration :

Les frontières sont fermées – tu es condamné

Par les raisons d'Etat, les civilisations.

 

Ta mère a fui la vie d'un mariage forcé,

Croyant qu'en Europe on peut connaître le Bien,

En pensant que du Malheur on doit divorcer :

« Plutôt mourir en mer qu'être en l'enfer libyen. »

 

Battue, violée, ta mère a bravé les dangers –

Et seule avec toi et d'autres êtres humains

Vous êtes partis et vous avez naufragé –

Morts asphyxiés sans voir un meilleur lendemain.

 

Vos cadavres, on ne sait pas où ils se trouvent –

Vos vies, elles ne valent rien : vous n'avez rien ;

Vos destins, qu'on veut oublier, on les découvre

Quand on se sait perdu face à la peur qui vient.

 

Dino Castelbou

 

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Depuis l'an 2000, plus de 50.000 migrants sont morts en mer méditerranée. Plus les Etats ferment les frontières, plus les migrants prennent de risques et donc meurent : la mer méditerranée sert de frontière naturelle tuant les pauvres et épargnant les riches (qui peuvent se payer un vol en avion).

 

Ainsi, face à la politique de fermeture des Etats, on est passé en juin 2018 à 629 morts pour 13.000 personnes migrant par la mer méditerranée, alors qu'en juin 2017, il y a eu environ 500 morts en mer méditerranée pour 25.000 migrants la traversant.

 

Il y a donc plus de morts en mer du fait de la politique contre « l'appel d'air » soi-disant élaborée pour décourager cette immigration : effectivement, il y a moins de migrants qui prennent la voie maritime, mais ils sont nettement plus nombreux à mourir noyés. 30% sont des mineurs et la moitié des femmes : ils prennent des risques inimaginables – ils ne savent pas nager – car rester en Libye ou en Afrique est un danger permanent, l'esclavage et la torture étant monnaie courante (et existaient déjà avant la mort de Kadhafi). (Informations recueillies auprès du capitaine de l'Aquarius, de l'association « SOS Méditerranée »)

 

 

Il n'y a pas assez d'étrangers en mon pays

Publié le 06/12/2018 à 23:13 par unionfrancophone

POEME POUR LA DEMOCRATIE DIRECTE

Publié le 15/12/2018 à 19:18 par unionfrancophone Tags : société roman sur monde moi center nature
POEME POUR LA DEMOCRATIE DIRECTE

 

 

POEME POUR LA DEMOCRATIE DIRECTE

 

 

« L’État, c’est le plus froid de tous les monstres froids : il ment froidement

et voici le mensonge qui rampe de sa bouche : ''Moi, l’État, je suis le Peuple''. »

– Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra.

 

 

 

La démocratie directe est le seul Etat

Qui ne trompe pas les hommes :

Chacun peut voter, ou non, les lois et constats

Qui font un peuple autonome ;

 

Soyons libres des partis, d'égos, de ces sectes

Clamant qu'elles sont nos voix

Et forgent des règles que ma raison suspecte

D'être tyrans qui louvoient !

 

Ce n'est pas suffisant d'élire un député :

Se responsabiliser

Est le talent des nations sachant disputer

Tout édit, sans s'épuiser.

 

Le monde est fatigué des idéologies

Qui brisent vies, nous menacent

Pour une société où même un sans-logis

Est un ennemi tenace.

 

Or, l'ennemi, l'unique ! c'est bien la violence

Prenant la forme d'Etats

Basés, non sur la vraie populaire balance

Et ses désidératas,

 

Mais sur des grands dogmes qu'une clique a choisis ;

La démocratie directe,

C'est ce que mérite tous les humains saisis

Par leur nature architecte !

 

 

Dino Castelbou

 

 

 

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