Etats-Unis de la Francophonie
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· LA PEINE DE MORT EST CONTRAIRE A LA JUSTICE
· LA DEMOCRATIE DIRECTE RESPONSABILISE L'ETAT ET LE PEUPLE
· L'ENFANT CLANDESTIN
· AYANT FUI SON PAYS
· POEME POUR LA DEMOCRATIE DIRECTE
· L'ENFANT NOYE (l'enfant noyé)
· Il n'y a pas assez d'étrangers en mon pays
Date de création : 07.08.2016
Dernière mise à jour :
17.01.2019
10 articles
UNIS PAR UNE LANGUE, PARTAGE DU VRAI
Il y a une puissance qui va bien au-delà des seuls intérêts économiques, c'est la puissance culturelle.
Cette puissance culturelle est la plus importante, car c'est elle qui garantit à la société son épanouissement et sa prospérité. Sans elle, tout effort de progrès est vain.
Or, cette puissance culturelle s'incarne d'abord par une langue.
Le français est une langue qui doit admettre le métissage culturel dans une optique de partages sans chantage, de rencontres en confiance de peuples différents. Ces différents peuples doivent être réunis par une société défendant des valeurs universelles comme la non-violence, la liberté, l'équité, l'écologie, la laïcité, bases philosophiques et constitutionnelles de l'Union Francophone.
Cette Union Francophone, dans le sens de francophonie, existe déjà sans fédération politique. Mais rendre possible cette fédération politique, c'est permettre à la langue française d'être un vecteur de lien fondamental. Fonder une union politique basée sur la langue française n'est pas une utopie déplacée, mais le couronnement d'une logique basée sur l'amour de la culture, des cultures, d'une humanité qui croit en sa capacité à réussir, à compatir, à défendre la Justice.
Non seulement les peuples ayant le français comme langue de communication ont besoin d'une Union Francophone, mais aussi le monde entier, monde ravagé par la violence, la corruption, la misère et l'obscurantisme. L'Union Francophone doit montrer l'exemple à tous : guider sans s'oublier, sans pervertir, servir inlassablement de nobles principes universels.
Le français doit rester la langue des Lumières (de France et d'ailleurs) pour poursuivre un avenir où les héritages de la paix ont pleinement leur place.
C'est pour cela que l'Union Francophone se battra pour que nous soyons unis par une langue, ce vrai partage.
Dino Castelbou
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DEVISE DE L'UNION FRANCOPHONE
La devise de l'Union francophone est : « Liberté, Non-violence, Défense ».
C'est le principe général de sa Constitution, car le credo de l'Union Francophone est de garantir la Liberté de tous, pour que chacun puisse bénéficier d'un environnement non-violent (gage d'épanouissement individuel et collectif, de libres possibilités de choix et de prises de responsabilité) ; on ne peut tendre vers la Liberté sans la défense de la Non-violence, ou incarner la Non-violence sans défendre la Liberté.
Si la « Non-violence » n'est plus Défense de la Liberté, elle cesse d'être Non-violence (et devient manipulation) ; et si la « Liberté » n'est plus Défense de la Non-violence, elle cesse d'être Liberté (et devient tyrannie, abus). Aucune Liberté ne peut naître en s'enracinant dans le désordre, c'est-à-dire la violence ou la lâcheté. L'Ordre est donc la Liberté qui organise l'harmonie collective et respecte l'individualité de chacun, ses désirs, tant que cette individualité ne se révèle pas un danger pour autrui, dangerosité confirmée par les seuls actes ou preuves.
L'Union Francophone ne peut tolérer la promotion de la violence ou de la soumission : son but, premier et dernier, est d'abord la Liberté de tous ; si la Liberté est en danger, la Non-violence consiste à défendre ceux qui sont opprimés ; si la Non-violence est en danger, la Liberté consiste à défendre ceux qui sont violentés, sur son territoire ou au-delà.
L'Union Francophone doit défendre autant la Liberté que la Non-violence, car laisser prospérer la violence, c'est promouvoir l'oppression, et nier la Liberté, c'est tuer l'Humanité.
Dino Castelbou
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LA PEINE DE MORT EST CONTRAIRE A LA JUSTICE
La peine de mort est le premier allié des tyrannies. Les despotismes utilisent la peine de mort pour soumettre par la peur des hommes qui pensent autrement.
Dans l'Histoire, la peine de mort a assassiné bien des innocents. Un mauvais jugement est toujours possible. C'est une peine définitive qui va à l'encontre de la prudence en ce qui concerne la Justice.
Ne serait-ce que pour ces raisons, la peine de mort doit être rejetée absolument.
Mais même le plus ignoble criminel ne mérite pas la peine de mort. Pourquoi ? Car la peine de mort est conçue comme une vengeance. Un tel a tué, ainsi doit-il être aussi tué. Mais cette logique n'amène aucune Justice. La Justice n'est pas la vengeance, mais le respect du Droit, la possibilité de rendre inoffensif le plus dangereux des hommes.
Ce n'est pas la mise à mort d'un criminel qui ramènera à la vie des innocents tués. La Justice, c'est permettre au criminel de se regarder en face le restant de sa vie, jusqu'au jour où il aura compris que ce qu'il a commis est irréparable, pour lui permettre de se couvrir de honte. Cette culpabilité doit être vécue et permettre à cet individu de se repentir et de se réformer.
La Justice n'est pas une punition acharnée, mais une leçon pour vivre toujours selon les lois respectueuses des désirs d'autrui, d'une société sûre, c'est-à-dire non-violente.
Dino Castelbou
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LA DEMOCRATIE DIRECTE RESPONSABILISE
L'ETAT ET LE PEUPLE
La démocratie directe n'est pas une source de désordre politique. Au contraire, elle permet à l'Etat, au gouvernement élu, de se responsabiliser en demandant au peuple d'approuver ou non telle ou telle loi, telle ou telle mesure. Elle permet un débat public qui ne tient pas en otage la population jusqu'à une prochaine élection, permet de voir en face les problèmes de l'heure, de réagir au mieux.
L'absence de démocratie directe favorise le ressentiment, la frustration et les fanatismes, car le peuple ne se reconnaît plus dans l'Etat.
Elire un représentant ne doit pas signifier que les électeurs doivent ensuite se taire sur les prises de position de leur gouvernement. Non seulement le peuple a le droit de manifester, mais doit être avant tout le socle du Droit : le peuple doit élire ses représentants, mais aussi approuver leur politique par le vote. Au gouvernement d'avoir la prudence d'agir, de préparer correctement ses mesures, car le référendum démontrera si cela est justifié.
La démocratie directe responsabilise le peuple, car l'oblige à réfléchir, à s'affirmer, à échanger, à communiquer pour éviter de mal choisir son vote. C'est une saine expérience, une expérience qui permet au gouvernement élu de ne pas perdre de vue son peuple et qui pousse l'Etat à instruire sa population de façon à ce que la paix civile et l'épanouissement commun puissent être une réalité palpable.
La démocratie directe est le gouvernement d'une Humanité sage et le mérite des Etats qui n'ont pas peur d'affronter le verdict du peuple qu'ils sont censés servir.
Dino Castelbou
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(Dessin de Dino Castelbou)
L'ENFANT CLANDESTIN
L'enfant clandestin,
Entouré par sa mère et son père
Qui ont fui la pauvreté carnivore,
Croit-il que ses parents sont illégaux
Comme l'affirment les dominateurs démocratisant les peurs,
Les dominateurs qui font de la politique sur des noyés,
Sur des migrants sacrifiés pour un Moloch
De politesse haineuse et de raisons sans pitié,
L'enfant clandestin croit-il
Qu'il ne mérite pas mieux qu'un pays désolé ?
L'enfant clandestin
Est mort dans la mer – oublié
Pour le confort du confort nanti
Jalousement gardé
Par des obstacles qui font des frontières débiles
La seule générosité possible.
5 novembre 2016
Dino Castelbou
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Chanson de l'Icône noire : http://dinocastelbou.centerblog.net/435-chanson-de-icone-noire
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(peinture de Dino Castelbou)
AYANT FUI SON PAYS
Quand votre pays devient souffrance,
Les collines – blessures,
Les vallées – tristesses,
Les rivières – larmes,
Il est temps de partir loin,
Même si votre pays vous retient,
Même si les autres lieux vous refusent,
Être migrant clandestin
Pour un dur voyage nommé « espérance »
Vers un inconnu que l'on appelle « bonheur »,
Un inconnu de bien-être qui accueille
En demandant :
« Toi qui viens à moi
Avec pour seule richesse – tes souvenirs,
Que regrettes-tu maintenant que tu es avec moi ? »
Dino Castelbou
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L'ENFANT NOYÉ
Enfant noyé dans la mer, enfant des damnés,
Tu n'es pas l'enfant d'une bonne immigration :
Les frontières sont fermées – tu es condamné
Par les raisons d'Etat, les civilisations.
Ta mère a fui la vie d'un mariage forcé,
Croyant qu'en Europe on peut connaître le Bien,
En pensant que du Malheur on doit divorcer :
« Plutôt mourir en mer qu'être en l'enfer libyen. »
Battue, violée, ta mère a bravé les dangers –
Et seule avec toi et d'autres êtres humains
Vous êtes partis et vous avez naufragé –
Morts asphyxiés sans voir un meilleur lendemain.
Vos cadavres, on ne sait pas où ils se trouvent –
Vos vies, elles ne valent rien : vous n'avez rien ;
Vos destins, qu'on veut oublier, on les découvre
Quand on se sait perdu face à la peur qui vient.
Dino Castelbou
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Depuis l'an 2000, plus de 50.000 migrants sont morts en mer méditerranée. Plus les Etats ferment les frontières, plus les migrants prennent de risques et donc meurent : la mer méditerranée sert de frontière naturelle tuant les pauvres et épargnant les riches (qui peuvent se payer un vol en avion).
Ainsi, face à la politique de fermeture des Etats, on est passé en juin 2018 à 629 morts pour 13.000 personnes migrant par la mer méditerranée, alors qu'en juin 2017, il y a eu environ 500 morts en mer méditerranée pour 25.000 migrants la traversant.
Il y a donc plus de morts en mer du fait de la politique contre « l'appel d'air » soi-disant élaborée pour décourager cette immigration : effectivement, il y a moins de migrants qui prennent la voie maritime, mais ils sont nettement plus nombreux à mourir noyés. 30% sont des mineurs et la moitié des femmes : ils prennent des risques inimaginables – ils ne savent pas nager – car rester en Libye ou en Afrique est un danger permanent, l'esclavage et la torture étant monnaie courante (et existaient déjà avant la mort de Kadhafi). (Informations recueillies auprès du capitaine de l'Aquarius, de l'association « SOS Méditerranée »)
POEME POUR LA DEMOCRATIE DIRECTE
« L’État, c’est le plus froid de tous les monstres froids : il ment froidement
et voici le mensonge qui rampe de sa bouche : ''Moi, l’État, je suis le Peuple''. »
– Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra.
La démocratie directe est le seul Etat
Qui ne trompe pas les hommes :
Chacun peut voter, ou non, les lois et constats
Qui font un peuple autonome ;
Soyons libres des partis, d'égos, de ces sectes
Clamant qu'elles sont nos voix
Et forgent des règles que ma raison suspecte
D'être tyrans qui louvoient !
Ce n'est pas suffisant d'élire un député :
Se responsabiliser
Est le talent des nations sachant disputer
Tout édit, sans s'épuiser.
Le monde est fatigué des idéologies
Qui brisent vies, nous menacent
Pour une société où même un sans-logis
Est un ennemi tenace.
Or, l'ennemi, l'unique ! c'est bien la violence
Prenant la forme d'Etats
Basés, non sur la vraie populaire balance
Et ses désidératas,
Mais sur des grands dogmes qu'une clique a choisis ;
La démocratie directe,
C'est ce que mérite tous les humains saisis
Par leur nature architecte !
Dino Castelbou
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